Esquisse d'une pièce d'or [...] trouvée près d'Arklow [...]
Technical sketch of five aspects of a piece of gold found in September 1795 at the foot of Mount Croghan, near Avoca and Arklow, Co. Wicklow. The nugget, weighing 22 ounces, is 'the property of eight poor Labourers who agreed to join shares in the search' (p. 61). The sketch shows the dimensions of each of the narrow sides, of the broad side and of each of the ends.
Inscribed in Image
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Image Details
Genre | Scientific or Technical illustration |
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Subject(s) | Antiquities and archaeological sites |
Geographical Location |
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Keywords(s) | Gold |
Colour | Monochrome |
Published / created | 1797 |
Bibliographical Details
Travel Account | Promenade d'un Français |
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Contributor(s) |
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Print or manuscript | |
Location of image in copy | p. 62 |
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J’avais une lettre de Mr. Burton Connyngham pour l’officier de son régiment commandant le poste de troupes que le gouvernement y a placé pour garder la mine et empêcher les paysans d’y travailler. Il s’est promené quelques temps avec moi sur l’endroit même ; le nombre de trous que la soif de l’or, a fait creuser dans ce ruisseau eft inconcevable : quelques personnes m’ont assurées avoir vu travailler à la fois jusqu’à quatre mille hommes ; il n’est pas un seul de ces trous, où l’on n’ait trouvé quelque chose, quoique ce fut rarement l’ouvrier qui en profitat, mais les femmes et les enfants qui allaient de l’un à l’autre, et qui n’avaient autre chose à faire, qu’a éxaminer de tous leurs yeux. La somme totale de ce qu’on y a trouvé, peut monter entre trois ou quatre mille livres sterlings ; la plus grosse piece d’or pésait vingt deux onces et pouvait valoir 80 guinées : il semble que cet or ait été dans un état de fusion et ait été entrainé de la montagne par le courant, avec les pierres, la tourbe et les arbres que l’on trouve dans le lit du ruisseau : cette piece de 22 onces, était attachée à une pierre, comme si elle eut été fondue dessus, et le laboureur qui l’a trouvée, ne put l’en détacher qu’à coups de marteau. Le gouvernement a défendu fort à-propos d’y travailler plus longtemps, car s’il ne l’eut pas fait promptement, tous les vagabonds non seulement de l’Irlande, mais de l’Angleterre, et peutêtre du Continent, s’y seraient rendus en foule et le grand nombre [p. 60] se trouvant frustré dans ses espérances, aurait fini par piller les maisons du voisinage pour y trouver de quoi vivre. Il y a toujours une garde de vingt ou trente hommes dans un petit village à quelque distance et une sentinelle sur l’endroit même, pour empêcher qui que ce soit d’y travailler. Reste à savoir à présent, s’il serait avantageux ou non, d’exploiter ce terrein. Le gouvernement ne peut pas toujours avoir une garde dans cet endroit et il est certain, qu’aussitôt qu’elle l’aura quittée, les paysans reviendront y travailler, fut-ce dans mille ans. Supposé qu’on y travaillat, le profit qui pourrait en résulter pour le gouvernement, ne peut guères se mettre en ligne de compte, car je suis bien convaincu que les frais seraient beaucoup plus considérables, à moins que l’on employat, des esclaves à cet ouvrage, (comme dans les mines du Perou) fur qui l’on éxercat tous les rafinemens possibles de cruautés ; sans cela, toutes les fois qu’un ouvrier se baisserait, on pourrait le soupçonner de voler et la facilité qu’il aurait à le faire, l’y engagerait vraisemblablement. Il faut cependant qu’on s’en occuppe, afin de ne pas laisser un appât aussi tentant à la misere et prévenir le désordre qui pourrait en résulter. Après avoir satisfait ma curiosité, je fis dans le voisinage un diner frugal de pommes de terre et d’eau ; puis revenant à l’Est, je me rendis à Arklow, où je fus reçu avec bonté par le révérend Mr. Bailly recteur de la ville: il eut la complaisance [p. 61] de me donner les observations suivantes, tant sur la piéce d’or dont j’ai parlé, que sur l’endroit en général. […] (pp. 59-61) [Spelling and punctuation not modernized] |